Céline Dion a couru son 100 mètres aujourd’hui. Et elle a remporté la médaille d’or. La diva, qui ne fait jamais rien comme les autres, a décidé de revenir non pas par le chemin le plus facile. Rien de moins que la pression d’être vue par des milliards de personnes en direct. Elle a assuré avec une prestation émouvante de « L’hymne à l’amour » d’Edith Piaf, chantée aussi passionnément que la pluie qui s’abattait sur le piano à queue juste à ses côtés.

Céline Dion et son entourage maîtrisent parfaitement l’art du Showbizz. Le film « I AM Celine Dion » ne laissait aucunement présager ce scénario hollywoodien, la chanteuse n’hésitant pas à se présenter sans artifice et même sans voix.

J’en avais même conclu à écrire après le visionnement qu’elle devait se faire une raison et passer le flambeau, après plus de 40 ans à ne faire que ça : chanter. Il était là le problème. Elle avait beau être riche, avoir les meilleurs soins, Céline était sans aucun repère, sa boussole l’ayant toujours menée sur une scène, dès sa petite enfance.

Elle étouffait et a décidé d’être plus forte que la maladie. J’ai eu une blessure qui a mis fin à ma carrière de musicien, en fait, c’est ce que les médecins disaient. Nos seules armes à ce moment-là sont l’espoir et la patience. C’est le coureur qui doit réapprendre à marcher, c’est très difficile.

Quand arrive la renaissance, on jubile, on remercie toutes les difficultés qui ont forgé notre caractère tout au long de notre vie. Ce sont les écueils qui nous durcissent « la couenne », qui nous gardent résilient et battants. Céline à commencé sa carrière en se faisant moquer d’elle par nombre d’humoristes et de jaloux. Elle a regardé en avant, point. Elle s’est rendue au sommet et s’y est installée pendant trois décennies.

Elle est tombée de très haut et s’est retrouvée là où on ne se relève pas. Je la trouvais déjà exceptionnellement forte d’avoir essayé. Finalement, la réalité a été plus incroyable que le film sur sa vie. Habituellement, c’est le contraire.

La diva va bien. La diva chante bien. J’ai l’impression d’entendre la Céline de ses 20 ans. Est-ce le préapprentissage qui fait ça? Je ne m’en plains pas, ça me rajeunit.

J’ai profité de cette renaissance pour publier le tout premier article de la renaissance de webquebec.com, tout premier portail web de l’histoire au Québec que j’ai fondé en 1994 avec quatre autres collaborateurs. Pour souligner ses 30 ans, on reprend du service. À consulter de façon plus fournie dans quelques semaines.

Comme chantait le légendaire groupe The Smith, There is a light that never goes out (il y a une lumière qui ne s’éteint jamais). Oui. J’y crois.

Bon Jeux ! 🙂

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